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Livre d'or

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isabel Servant.ASTI+    16 October 2006 06:26
Très belle initiative,ces photos dans les rues nous offrent un autre regard sur notre ville et sur les autres.On a l'impression que les gens vont se rapprocher les uns des autres, c'est pourtant dommage qu'il est fallu le décès de ces deux enfants pour que le monde se réveille et ouvre les yeux sur nos soucis quotidiens.

Association Quartier    13 October 2006 07:07
Félicitation pour votre site et votre combat afin de démontrer que la banlieue n'est pas forçément ce que l'on veut nous laisser croire.

Notre association "Quartier Sans Cible" millite pour changer l'image de la banlieue: http://quartiersc.canalblog.com/
Le Président,
Pascal DUBERNET

Taoudiat Farid    12 October 2006 10:27
Continuez et criez je suis de tous coeur avec vous. Qui n'en aurait marre de cette ignorance des conditions de vie de certains qui en contre-partie ne réclame que reconnaissance et aide à une vie meilleure.
i le peuvent prennent leur cartes et votent pour lui faire comprendre que l'espoir ne s'achete pas.Il fait parti de l'avenir et celui-ci se construit.

olivier    12 October 2006 06:05
une bien belle réponse!! prendre la parole par tous ces moyens...courage, bonne continuation...ce site est dans mes "favoris"!

Jef    10 October 2006 11:37
Bonjour... un tel témoignage, un oeil sur ces gens, un oreille enfin attentive à ce qu'ils ont à dire ne peut que me remuer les entrailles. Vivant très loin de tout ça, sur une autre planète, en province, sud-ouest, pays du calme, d'espace, d'air et de relations cordiales, j'avais besoin d'un tel document-mémoire pour prendre la dimension réelle des dégâts, des cicatrices et des ferments qui alimenteront encore les craintes et les incompréhensions... Loin de tout ça, protégé, priviliégié même, je n'en demeure pas moins concerné... Pour ma part je me ferais le relais auprès de l'opinion publique locale et apporterai un nouveau témoignage sur cette réalité, car c'est ainsi, petit à petit, et de bouche à oreille, que les opinions changent et évoluent. On dira que ce livre, ce travail, votre asso, ne sont qu'une goutte d'eau, mais une seule petite goutte d'eau ne suffit-elle pas à rider la surface de tout un étang? J'espère que d'autres gouttes se joindront à la vôtre pour remuer jusqu'au fond des choses...

Chérifa    10 October 2006 10:29
Je n'habite plus clichy sous bois depuis maintenant 2 ans (mais je ne suis pas sûre de ne pas y revenir!).J'ai 35 ans, je suis née à clichy j'y ai grandi mes parents sont arrivés là en 58 et j'aime cette ville, j'ai toujours cru au miracle et je crois qu'il est en train de se produire, dommage qu'il ai fallu une catastrophe pour que sa arrive mais je crois en ces gens qui font de clichy une belle ville, en son Maire qui a soutenu ses administrés malgré vents et marées et je vous saluent

Paroles d'habitants    22 September 2006 07:04
Voici quelques extraits des "cahiers de doléances" d'enfants de Clichy sous Bois recensés par l'association ACLEFEU:

« C’est quand même grave de vivre dans des bâtiments vraiment dégradés. On dit que c’est la France mais quand on vient ici on dirait qu’on s’est trompé de pays ! »

« On nous apprends que le travail est notre seule issue pour réussir, mais qu’est ce qu’on fait si on nous accepte pas dans le monde du travail ? »

« C’est quand qu’on vote ? »

Paroles d'habitants    22 September 2006 07:04
Voici quelques extraits des "cahiers de doléances" d'enfants de Clichy sous Bois recensés par l'association ACLEFEU:

« Aujourd’hui, en France, quand on est noir, arabe, et, en plus une fille et qu’on habite ne banlieue, on a peu de chance d’être embauche. »

« Comme je le dit, un enfant a besoin de s’amuser, de s’épanouir. Donc il faut construire des terrains de jeux ! »

« Tu me respectes, je te respecte »

« Il faudrait que les policiers parlent plus avec les jeunes. La parole ne tue pas. »

Alexis Cordesse    19 September 2006 09:00
Photographier Clichy-sous-Bois après les évènements de l’automne 2005, c’est s’interroger sur son rapport au réel autant que sur l’impact des images produites par les médias sur celui-ci et sur soi-même. J’ai découvert l’existence de la ville de Clichy-sous-Bois à travers un flot d’images de violence et de dévastation.

Je me souviens de ma première visite à la Forestière, cité du haut Clichy où j’ai travaillé pendant deux mois. C’était la nuit, et devant un tel spectacle de dégradation urbaine, je me suis demandé très naïvement comment on pouvait laisser vivre, en France, des gens dans de telles conditions.

Je me suis demandé aussi dans quelle mesure les images diffusées par la télévision et la presse
écrite modifiaient ma perception du lieu et de ses habitants.

Quelle démarche photographique adopter pour évoquer cet état d’apartheid social et donner
du sens à la relation que l’on établit avec ceux qui la subissent au quotidien ? Avec les habitants de la Forestière, j’ai choisi d’opérer sur le mode de l’échange : de la présence contre des images, des images auxquelles chaque personne photographiée a pu associer ses mots, pour dire, sans démagogie ni misérabilisme, la violence sourde du quotidien, la dimension politique de cet abîme social.

Pour dire aussi l’attachement des habitants à ce quartier promis à la démolition et la richesse des rapports humains qui les unit.

Mylia    18 September 2006 06:09
bsr à toute et à tous,

Je tiens avant tout commencer à dire, que ce projet me sensibilise énormément, c'est donc avec une grande motivation que je me permet d'apporter mon soutien auprès d'une ville totalement "cliché", auprès d'habitants, auprès de photographes... .

De plus, je tiens à saluer les familles Traoré & Benna qui j'éspère ont pu se reconstruirent, et se forger malgré cette évènement passé.

Une grande pensée pour eux, ainsi que Bouna et Zied.

"Reposez en paix !!"

"Clichy sans Cliché" c'est avancer pour fair bouger les choses.

Michel V. Eeckhoudt    13 September 2006 06:22
Seize jours, seize nuits, passés à Clichy-sous-Bois. Contrairement à ce que l’on en dit à l’extérieur, je n’ai jamais eu de sentiment d’insécurité.
En revanche, j’ai ressenti une grande méfiance vis-à-vis des médias, ou tout ce qui porte un « objectif ». L’impression d’avoir été trop souvent traqués et trahis.

J’ai vu aussi une police mal formée, qui fait peur aux citoyens qu’elle est censée protéger. J’ai vu les ravages de la discrimination à l’embauche. Peu de chances de trouver un emploi de qualité quand on est de Clichy et coloré. Peu d’espoir.

J’ai vu des gens formidables, des enseignants concernés et impliqués.

J’ai vu des hommes et des femmes qui s’entraident pour survivre et réussir dans une société qui les a jugés sans les connaître.
Qui les a exclus sans les comprendre.

Jacques Grison    08 September 2006 08:01
J’ai découvert la cité de la Forestière en 2003. Un reportage sur l’équipe de la MOUS (Maîtrise d’Oeuvre Urbaine et Sociale) qui accompagne au jour le jour les habitants qui vivent difficilement la période de sursis qui les sépare de la destruction de leurs logements.

Rachid est l’un de ces médiateurs. En le suivant de tour en tour, d’escalier en escalier, j’ai été frappé par la lèpre qui ronge les façades et les espaces publics. Et le soin que les familles accordent à leur espace privé.

J’ai eu alors envie de rester pour mieux les connaître. Les situations des familles sont diverses et complexes. Beaucoup ont déjà connu de nombreuses ruptures. 30% sont des réfugiés politiques !

Les familles se sont malgré tout stabilisées ou construites ici, les enfants y sont nés. En dépit d’un environnement déplorable, ils y sont chez eux. Les différentes communautés ont trouvé un équilibre qu’ils ne connaissaient plus dans leur pays d’origine. Ce sentiment leur fait dire souvent que leur cité est un village.

C’est de ces ambiguïtés dont je souhaite témoigner. Celles qui alimentent les a priori et les jugements définitifs aussi. La première fois que je suis entré dans cette cité, la vue des extérieurs m’a pétrifiée d’angoisse. Aujourd’hui, lorsque je photographie les familles, chez elles, l’évidence et la qualité des rencontres font naître une question lancinante :
Mais pourquoi donc ai-je eu si peur ?

Jane Evelyn Atwood,    06 September 2006 07:06
La photographie pour moi est une interrogation. C’est la première chose qui m’a donc intéressée dans l’aventure de « Clichy sans cliché » : travailler dans un endroit que je ne connaissais pas. Et c’était le cas pour Clichy-sous-Bois.

De rencontre en rencontre, j’ai découvert ce que l’on appelle « le bas Clichy ». La Pama, la Stamu, les Genettes ou le Chêne Pointu. Avec un délabrement des logements d’autant plus incroyable que certaines de ces barres et de ces tours sont des copropriétés.

En tant que photographe, je me suis souvent sentie inutile. Les femmes et les hommes que j’ai croisés ont surtout besoin de gens pour les aider et les défendre contre un système digne du tiers-monde (Pourtant, c’est la France !). Il faudrait des avocats pour faire bouger ces syndics de copropriétés qui laissent les immeubles dans un état déplorable.

Malgré tout, ce qui m’a le plus marquée chez Zohra, chez Myriam et toutes ces mères de famille, c’est que, même dans les conditions les plus difficiles, elles essayent de bien élever leurs enfants, de tout faire pour maintenir leurs familles ensemble.

mathieu.laurent    30 August 2006 07:36

Je viens enfin d'aller sur le site . Il était temps . Lisibilité parfaite ... Agréable et sobre à pratiquer . J'ai juste un questionnement sur l' expression " corriger l' image ". Pourquoi une correction ? Certes , il y eut bien des égarements et un focus et un acharnement susceptibles de produire des effets d'optique détestables et redoutables en terme d'image , mais ces regards qui se sont croisés et qui vont cohabiter lors de l'exposition ne sont-ils pas tout simplement autant de singulières focales , de plages critiques , durables et "posées "? Corriger , à la première lecture a signifié , pour moi : " rétablir " , quand il s’agirait , sauf à perdre de vue l'essence du projet , de prendre le temps d'établir et de mettre en lumière la complexité de la vie .. Sans cliché .

Paroles d'habitants    29 August 2006 12:49
Paroles d'habitants recueillies par Jacques Grison, photographe:


"Dans notre pays d'origine, nous étions des notables sans nourriture; ici, je suis un préposé aux poubelles qui gagne de quoi se loger et manger; c'est le compromis de la vie!"
M. Singh


"Ici, il y a une bonne ambiance. Les différentes communautés s'entendent bien. C'est normal, on vit tous à peu près la même chose. Nos parents ont fui des galères pour se retrouver dans la galère de la Forestière. On nous promet une nouvelle cité et tous les ans on nous dit: l'année prochaine. Alors l'espoir disparaît..., les petites flammes s'éteignent, les incendies de la révolte s'allument.
Ta vie est là où tu nais et où tu apprends à marcher. Moi, j'ai tout appris ici. Je respecte complètement la culture de mes parents et ce qu'ils m'ont transmis mais je ne peux pas dire que je vais aller mourir là-bas, ça serait faux. Je ne demande pas à être riche, je voudrais être stable et que mes enfants, plus tard, ne manquent de rien."
Almany Sacko, habitant de la Forestière.

clémence    29 August 2006 08:07
salu moi c clémence je suis heureuse de participer a ce projet donc voila salu clemence

Inès    16 August 2006 14:00
j'adore cette ville auquel j'habite depuis que je suis née. Et je trouve cette de livre géniale! Je felicite ceux qui ont eu cette idée! Bravo!! Vriament Bravos!!! Milles bravos!!

courtinat jean-louis    17 July 2006 05:51
Lorsque la ville de Clichy-sous-Bois m’a demandé de participer à ce projet photographique sur Clichy, j’ai tout de suite accepté. D’une part car en tant que citoyen je me sentais concerné par l’embrasement de cette banlieue, et d’autre part car je trouvais injuste que l’on résume cette ville à ces sempiternelles images de voitures en feu qui ont fait la une de la presse mondiale.

C’est tout naturellement que je me suis installé au centre social de LA DHUYS, véritable « poumon » au cœur de la cité de Clichy . Pendant 1 mois j’ai partagé la vie quotidienne de ces associations qui refuse de baisser les bras et dont le travail s’inscrit dans la durée, participant ainsi à l’équilibre du tissu social du quartier.

J’y ai croisé des gens passionnés et passionnants . Venus d’horizons divers, tous font preuve d’imagination et d’énergie pour aider ceux qui, sans eux, n’auraient guère de moyens de se défendre. Ce fut pour moi une grande leçon d’humilité.
En les photographiant et en recueillant leurs écrits, j’ai voulu leur rendre hommage.

Mariam Cissé    06 July 2006 05:41
Clichoise depuis toujours , je me permets d'écrire ces quelques lignes pour dire que l'image transmise par lesmédias de notre ville est faussé : Nous allons nous battre pour que de telles revoltes sociales ne se reproduisent plus ( Derrière les voitures qui brulent c'est la detresse des quartiers qui hurlent --->retenez bien cette phrase qui est d'un rappeur car elle veut tout dire ).
Zied et Bouna Reposez en Paix Je vous aime

Bourih Adel    01 July 2006 18:21
Après avoir longuement réfléchi je reviens sur ma décision, parce que franchement la mairie de Clichy sous Bois n’est pas du tous honnête avec les clichois (e). La mairie tiens des promesses juste si sa lui apporte quelque choses elle aide certaine personne et laisse les autres dans l’oubli, elle utilise se site pour faire croire que l’image de Clichy sous Bois va changer.Mais regarder la vérité en face la ville est un désastre et sous prétexte qu’il y a eu des émeutes Clichy sous bois et mal vue par la France entière. Je suis désolé mais moi j’ai des amis qui habitent à Lille, Marseille, Nantes etc.… Et ils ne me regardent pas différemment comme vous le dites sur se site. Pourquoi se son toujours nous les menteurs (j’ai eu le droit d’être visé de menteur à la mairie de Clichy sous bois) pourquoi se son juste le pistonné qui aime la municipalité, pourquoi je n’ai jamais vu le maire et c’est adjoint défilé dans les cités à Clichy sous bois.
Pourquoi quand on défend une cause on nous mais sur la touche car la vérité ne sort pas forcement de la bouche des élus, et on nous répond que c’est la dernière fois qu’on veux vous voire à la mairie , moi j’ai fais un rêves et mon rêves c’est d’oublier cette ville car trop de service rendu pour pas d’estime ou de respect, je ne me cache pas derrière un mouchoir je laisse mon nom car à partir du moment ou on répond par respect on laisse son nom et son prénom. Je n’ai jamais demandais de stage à la mairie j’ai 24, j’ai postulé une fois pour un boulot on ne ma même pas pris pour un entretien c’est au moment ou j’ai vue le personne retenu que je ne suis plus fait d’illusion, j’ai 24 ans et j’ai jamais rien demandais je fais allusion au propos tenu envers moi, moi j’ai choisi mon camp comme de nombreux clichois et détromper vous il y en a plein dans mon cas.
Cordialement


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